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[forum superieur] COMMUNIQUE DE PRESSE du SNESUP-FSU -

RECHERCHE : LE GOUVERNEMENT AU PIED DU MUR

A Paris et en province, plusieurs milliers de chercheurs, d'enseignants-chercheurs, de techniciens, d'ingénieurs, à commencer par les plus jeunes, se sont mobilisés contre l'asphyxie et le démantèlement de la recherche publique. Ils ont demandé d'autres choix au Gouvernement. Alors qu'il s'agit d'impulser une recherche de grande qualité tant fondamentale qu'appliquée dans tous les domaines ; la faiblesse des budgets, le gel des crédits, la précarisation des emplois, la politique opaque, erratique et libérale de l'Etat soulignent l'abandon de la recherche fondamentale mettant à genoux l'ensemble de la recherche. Aujourd'hui, en France, est mis en panne le recrutement des enseignants-chercheurs et des chercheurs. Tous les corps de la recherche sont précarisés, y compris les ITA et IATOS tant dans les EPST que dans l'Enseignement Supérieur ; les deux piliers fondamentaux de la recherche que sont les grands organismes et les universités sont aussi mis en danger. A la sortie de l'entrevue obtenue, la seule conclusion forte est la nécessité de développer l'action la plus large ! En effet malgré des questions précises sur les mesures concrètes d'un collectif budgétaire en 2004, pour la transformation des  CDD  programmés  en emplois statutaires, pour le paiement immédiat des crédits 2002 indûment gelés, l'accroissement du montant et  du nombre des allocations de recherche,le Gouvernement s'est refusé à tout engagement. Sur la demande de création d'emplois dans l'Enseignement Supérieur, l'absence de réponse correspond à un véritable refus. La mise au point d'un état des lieux de la situation de la recherche, apparaît plus comme une mesure dilatoire permettant de gagner du temps. Les quatre conseillers du Premier Ministre sont restés sourds, comme l'a été C. Haigneré aux demandes de l'Intersyndicale et du Collectif " Sauvons la Recherche ". Avec les personnels, le SNESUP-FSU demande de nouvelles orientations qui donnent les moyens qualitatifs et quantitatifs de développement de la recherche. Dans ce but, le SNESUP-FSU appelle à la tenue d'ASSISES NATIONALES DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET LA RECHERCHE associant la communauté scientifique et universitaire, et ouvertes à tous les citoyens. Il appelle à poursuivre la mobilisation pour le 2 février, le rassemblement aura lieu au Palais des Congrès, Porte Maillot, à 13 h, au moment ou est convoquée la réunion des Directeurs d'Unités de Recherche INSERM. Une intersyndicale se réunira le 4 février pour examiner les suites à donner à l'imposante mobilisation de ce jour. Le  snesup  demande  au gouvernement d'annoncer les mesures immédiates répondant aux exigences largement manifestées ce jour.

Le Secrétariat National, Paris, le 29 janvier 2004 - Syndicat National de l'Enseignement Supérieur - FSU 78 rue du Fg Saint-Denis - 75010  PARIS -
Standard 01.44.79.96.10 - Ligne Directe 01.44.79.96.18 - Copie 01.42.46.26.56 - courriel marie-claude.plantier@snesup.fr -
From: Marc Champesme <Marc.Champesme@lipn.univ-paris13.fr>


La recherche publique est sinistrée : Organisons-nous pour sauver la RECHERCHE

 - Plus de 600 jeunes chercheurs, scientifiques et universitaires, personnels des laboratoires du CNRS, de l'INSERM, de l'INRA, des Universités Bordelaises, sont descendu dans la rue Jeudi dernier 29 janvier à Bordeaux pour manifester leur colère devant la politique de restriction budgétaire du gouvernement et de précarisation de l'emploi scientifique, transformation des emplois stables en CDD de 3 à 5 ans sur projet. C'est ainsi 10% de la communauté scientifique et Universitaire Bordelaise qui a sillonné les rues. Un événement pas forcément toujours mesuré à sa juste valeur. Ils étaient plus de 10.000 à Paris, et plusieurs centaines dans d'autres villes de France comme Toulouse, Marseille, Lyon, Montpellier,...- La manifestation des personnels de la recherche et des universités de Toulouse a été un grand succes, à l'image de ce qui s'est passé à Paris et dans de nombreuses villes. Nous étions de  800 à 900 personnes ( 600 selon la police). Deux délégations ont été recues, l'une par Douste Blazy, l'autre par les services de la préfecture. Lundi, participez nombreux a la réunion organisée par le collectif toulousain de Sauvons la recherche Afin de diffuser au mieux l'information concernant notre réunion du Comité local toulousain "Sauvons la Recherche" (lundi 2 février, 12h30, grand amphi de l'univ. P. Sabatier) - Vous n'appartenez pas au secteur professionnel de la recherche, vous n'êtes pas enseignant des Universités mais vous comprenez que nous luttons pour préserver la recherche fondamentale publique, garante de la vitalité intellectuelle de notre pays et de as place dans le monde de demain. Vous pouvez prendre connaissance de la lettre " Sauvons la recherche " signée par plus de 30.000 scientifiques et accessible sur internet. Vous pouvez signer une liste citoyenne de soutien à cette action sur le site : http://recherche-en-danger.apinc.org
 

BUDGET RECHERCHE 2004 : DISSIMULATION, ÉTATISATION, DÉPOSSESSION DE LA REPRÉSENTATION NATIONALE -

Le gouvernement annonce à grand fracas une augmentation des moyens de la recherche de 3, 9 %, dont 2,2% au titre du BCRD (Budget Civil de Recherche Développement), il se targue de se préoccuper de la recherche industrielle en créant au budget 300 bourses de recherche de type CIFRE. Il ose écrire : " Renforcer la recherche, c'est mobiliser les énergies vers la recherche et donc inverser la tendance à la désaffection pour les carrières et les études scientifiques car c'est avec les jeunes d'aujourd'hui que se feront les sciences de demain " - Il faut ajouter que la lecture entre les lignes des documents gouvernementaux (Conférence de presse du 25 09 2003) donne un éclairage singulier à l'engagement du sommet de Barcelone de porter l'effort de recherche à 3% du PIB européen à l'horizon 2010 ; il s'agirait d'obtenir à cette échéance que les 2/3 de cet effort soit porté par les entreprises ; moyennant quoi, le gouvernement décline à sa manière cette orientation en notant qu'à l'heure actuelle notre pays consacre 0,95% pour sa recherche publique mais seulement 1,25% pour les entreprises ; en 2004 l'orientation gouvernementale consiste donc à " faire un effort particulier pour promouvoir la recherche par les entreprises et le financement privé de la recherche ". Les chiffres  se passent de commentaire : Pour les Etablissements publics de Recherche (CNRS, INRA, INSERM, IRD, INRIA, CEMAGREF, INED, INRETS, LCPC) les Autorisations de Programme (AP) et les Crédits de Paiement (CP) connaîtront une hausse de .... 0%. Les Etablissements Publics à caractère Industriel et Commercial (IFREMER, BRGM, ADEME, IPEV, CIRAD) connaissent une situation plus grave encore puisque le total des Autorisations de programme et des Crédits de paiement chute de 9,5O%. Le CEA civil voit ses Autorisations de Programme recherche chuter de... 61,22%. La Recherche universitaire connaît une " hausse "  de 1,38 % en Autorisations et de ...0,75 % en Crédits de Paiement. Pour ce qui concerne l'emploi scientifique, les choses sont simples : utilisant les premières vagues de départ en retraite, le gouvernement ne procède à aucune création d'emploi statutaire de chercheur, ni dans les Organismes de Recherche publique, ni dans l'Enseignement Supérieur. Au-delà de ces chiffres, les communistes français souhaitent faire part de quelques éléments d'analyse complémentaires : * En prétendant faire face aux défis de l'avenir et en poussant à l'extrême la pénurie budgétaire des laboratoires publics de recherche, le gouvernement trompe l'opinion publique ; les communistes français sont partisans sans réserve du développement de la recherche industrielle mais le cas d'Aventis suffit à montrer que c'est en s'appuyant sur le développement de la Recherche publique et en changeant radicalement d'orientation en matière de politique industrielle que l'on pourra dynamiser l'activité de recherche dans les entreprises ; le gouvernement, pour sa part, ne connaît qu'une méthode : les aides fiscales (Augmentation massive du Crédit d'Impôt Recherche) et les allègements de charges sociales : ce sont de nouveaux gouffres financiers et de nouveaux désastres sur le plan de l'emploi scientifique et industriel qui sont ainsi programmés. * Le gouvernement accroît encore la contrainte étatique en créant un troisième " Fonds " - nommé Fonds des priorités de recherche - entièrement piloté par le Ministère et dessaisissant encore davantage par là-même le rôle d'orientation et de prospective scientifique des instances démocratiques existant dans les Grands Organismes Publics ; pour l'année en cours, le financement de ce " FONDS " se fait au travers des recettes des privatisations ! On ne dit pas comment ce " Fonds " sera alimenté ensuite ! Singulier financement et singulière façon d'assurer l'avenir " des priorités de recherche " ! La création des deux premiers (FNS et FNRT) avaient déjà fait l'objet de fort sérieuses interrogations de la part de la Communauté scientifique : n'allait-on pas progressivement soustraire aux instances démocratiques leur rôle d'orientation scientifique ? Ces trois " Fonds " voient pour leur part leurs moyens augmenter de 83% ! * L'accroissement claironné des contrats CIFRE ne saurait dissimuler que cet accroissement compense une baisse corrélative des ALLOCATIONS de recherche ; ainsi, alors même que les dispositifs CIFRE - dont le principe n'est pas en cause - sont très loin de faire l'objet d'une utilisation maximale par les entreprises, on renforce la pression sur les Ecoles doctorales et les jeunes qui souhaitent s'investir dans une thèse universitaire en limitant de manière draconienne leur accès à des financements nécessaires. En même temps, l'augmentation du nombre de " Post-Docs ", s'il correspond à un besoin, ne doit pas cacher qu'en l'absence de créations statutaires nouvelles, on concourt à l'accroissement de la précarité de l'emploi scientifique. * Enfin, la nouvelle LOI D'ORIENTATION de la Loi de Finances en préparation, sur laquelle les communistes reviendront plus longuement, prépare un dessaisissement sans précédent du contrôle et du pouvoir d'initiative de la représentation nationale (Assemblée nationale et Sénat). On le voit, l'heure est à la mobilisation. Les communistes français vont y prendre toute leur part. Pour le Collectif  National " Enseignement Supérieur -Recherche " du PCF : Olivier GEBUHRER - From: "Claudine desmaison" <cdesmaison@pcf.fr>


RECHERCHE:

Les chercheurs battent le pavé -

Pari réussi hier pour les chercheurs qui ont défilé à Paris " pour une autre politique ". Ils réclament un geste concret avant le 6 mars. " Science sans finances n'est que ruine de lab' ". Un slogan parmi d'autres au milieu des quelque sept mille manifestants qui se sont donné rendez-vous hier, devant l'université de Jussieu, à Paris. Le froid était vif, certes. Pas assez pour rebuter les chercheurs, universitaires, ingénieurs, étudiants venus grossir le cortège formé à l'appel des vingt-sept organisations syndicales du secteur, ainsi que par le collectif Sauvons la recherche. Dans ces rangs, beaucoup de jeunes, manifestant par petits groupes, chacun avec sa pancarte. - " Pris à la gorge ": Devant cette affluence, les organisateurs ne cachaient pas leur excitation. " On est loin des cinq cents personnes devant le ministère, en décembre ! " s'enthousiasme un syndicaliste, faisant référence au rassemblement de chercheurs lors du conseil d'administration du CNRS, incapable de finaliser son budget 2004 (lire l'Humanité du 8 décembre 2003). La pétition Sauvons la recherche est passée par là depuis, réussissant à fédérer un mouvement d'ampleur. Surtout, elle a permis au conflit de se médiatiser. " Elle a percé le silence ", dit un chercheur. C'est après l'annonce dans les organismes de recherche de la très forte diminution du nombre de postes mis au concours que le mouvement a décollé. " Les gens se sont sentis pris à la gorge ", explique un chercheur. En un peu plus d'un mois, les trente-deux milles signataires de la pétition, soutenus par l'adhésion de quinze mille non-chercheurs, ont donné de la visibilité au malaise des blouses blanches. Un malaise qui s'est exprimé hier dans les rues de la capitale et de quelques villes de province. À Bordeaux, par exemple, où trois cents chercheurs avaient accueilli la ministre Claudie Haigneré lundi dernier, " nous pensions nous en tenir à cette action, raconte Jacques Audin, du SNTRS-CGT, mais les gens ont souhaité défiler aussi le jour de la manifestation nationale ". Les chercheurs ne sont pas les seuls à se faire entendre. L'appel à défiler de Jussieu à l'hôtel Matignon a aussi été signé par des syndicats étudiants et d'enseignants-chercheurs. Ces derniers luttent contre la remise en cause de leur statut. Le récent rapport Belloc propose en effet une hiérarchisation des universitaires, renonçant à leur double rôle de formation et de recherche. Le lien avec les revendications des chercheurs est d'ailleurs logique. Une large part des laboratoires sont mixtes, rendant de fait la frontière entre organismes de recherche et universités pour le moins ténue. - Un cap dans la mobilisation: Hier, le mouvement de contestation des choix gouvernementaux a passé un cap. Aux revendications budgétaires est venue se greffer une dimension politique. Le très médiatique Alain Trautman, de l'Institut Cochin, l'un des principaux initiateurs de la pétition, justifie cette tournure par les réponses du ministère de la Recherche. Reçus en urgence avant-hier par Claudie Haigneré, trois membres du collectif Sauvons la recherche ont entendu deux choses : " Pour le collectif budgétaire que nous demandons et qui comprend l'annulation de la transformation de postes statutaires en CDD et la création de postes, c'est clairement non ", relate le biologiste. " Et cela pour des raisons de principe, nous a-t-on dit. " Donc politiques, traduit-il. De quoi renforcer les chercheurs et les universitaires, déjà passablement agacés par le mépris dont ils s'estiment l'objet, dans leur combat. Devant le blocage actuel, les pétitionnaires menacent désormais d'enclencher le processus de démission collective déjà évoqué. Le gouvernement a jusqu'au 9 mars pour produire un geste concret, sinon ce sera chose faite. " D'ici là, nous allons multiplier les initiatives ", assurent les syndicats.
 Vincent Defait - Article paru dans l'édition du 30 janvier 2004. -
Voir le site : http://www.humanite.fr et le site des Amis de l'Humanité : http://www.amis-humanite.com/ - 32, rue Jean JAURES 93528 Saint Denis Cedex tél. 01 49 22 74 17   fax: 01 49 22 74 00


  Comité national de la recherche scientifique
Conférence des Présidents du Comité National (CPCN)

  - Communiqué de Presse  - La CPCN réunie le 30 janvier 2004 rappelle que le Comité National de la Recherche Scientifique lors de sa session extraordinaire le 30 juin 2003, avait dénoncé la situation catastrophique de la recherche publique, de ses moyens humains et financiers. La recherche et ses enjeux a besoin d'une prise de conscience de la Nation et de ses représentants, en particulier l'Assemblée nationale, le Sénat et les collectivités territoriales.  La CPCN soutient l'action du Collectif "Sauvons la Recherche", et se félicite de la forte mobilisation des personnels de la recherche scientifique et des jeunes doctorants et post-doctorants du 29 janvier.  La CPCN demande le rétablissement du contingent de postes statutaires amputés de 550 emplois (chercheurs et Ingénieurs) sur les départs en retraite, un budget de la recherche à la hauteur des enjeux de la compétition internationale actuelle et l'organisation d'un colloque national sur l'avenir de la recherche.  La CPCN  ??Appelle l'ensemble de la communauté scientifique à signer la pétition " Sauvons la Recherche ".  ??Soutient les directeurs d'unité signataires et encourage l'ensemble des autres directeurs d'unité à signer la pétition.  ??Décide dès les premières réunions des sections en session de printemps, et en soutien aux Directeurs d'Unité signataires de la pétition, de ne pas rendre les conclusions d'évaluation des unités de recherche et de ne pas signer les relevés de conclusion. Cette décision qui bloque le processus de contractualisation du Ministère sera revue en fonction de l'évolution de la situation début mars.  -  La CPCN et les Présidents de CSS de l'INSERM réunis le 30 janvier 2004 s'étonnent que la seule réponse du Ministère de la recherche sur les questions budgétaires actuelles soit de déclencher un audit auprès de certains laboratoires pour évaluer la situation financière. Il suffit que, sommes toutes, de demander les dotations des laboratoires en 2002, 2003 et 2004, et la Ministre trouvera les réponses à ses questions. Cette proposition ne peut apparaître que comme une man¦uvre dilatoire.  -
Jean Pailhous  Président de la section 29 du CN, Président de la CPCN 
Laboratoire "Mouvement et Perception" Faculté des Sciences du Sport (UFR STAPS) Université de la Méditerranée (Aix-Marseille II)  163 avenue de Luminy,  CP 910  13288 Marseille cedex 9  - tel: 33 (0) 4 91 17 22 55  - fax: 33 (0) 4 91 17 22 52  - Nathalie Fenouil, secrétariat  - e-mail: fenouil@laps.univ-mrs.fr  - Patrick Monfort  Secrétaire scientifique de la section 30  et Coordonnateur des secrétaires, membre du bureau de la CPCN  - Ecologie bactérienne des milieux aquatiques UMR 5119 CNRS - Université Montpellier II  "Ecosystèmes Lagunaires"  Case 093  34 095 Montpellier Cedex 05  - Tel : 04 67 14 48 22     Portable : 06 81 82 08 36  - Fax : 04 67 14 37 19  - Email : pmonfort@hydrobio.univ-montp2.fr  - From: Patrick Monfort <pmonfort@univ-montp2.fr>

 [Chercheurs Français expatriés]

- Je vous écris en tant que membre du Collectif des Chercheurs et Editeur-en-Chef de la Lettre des Neurosciences, le journal de la Société des Neurosciences. Je peux vous adresser sur simple demande le dernier N° de la lettre (publié en 2003) dans lequel vous trouverez une enquête sur les chercheurs français expatriés. A l'heure où le gouvernement conteste notre vision dramatique de la situation française présente, il me semble que certains symptomes démontrent sans la moindre ambiguité l'ampleur du désastre. L'un des symptomes est la fuite des cerveaux, phénomène bien réel. Le dossier réalisé pour la Lettre des Neurosciences est basé sur des interviews de français expatriés. Parmi ces derniers, certains sont partis alors qu'ils avaient déjà des postes stables (de fonctionnaires!) en France. Si le gouvernement voulait vraiment agir, il chercherait à comprendre pourquoi ces trentenaires et quadragénaires de grand talent sont partis avec peu d'espoir de retour alors que la science française a tellement besoin de cette génération, appelée à constituer les cadres de demain. Les cas des chercheurs ci-dessous sont particulièrement intéressants. Je vous donne leurs coordonnées si vous souhaitez discuter avec eux par e-mail ou téléphone. En espérant que ces informations vous seront utiles, Cordialement,
Thierry Galli
- Qq Français expatriés: Eric Vilain, M.D., Ph.D., Associate Professor of Human Genetics, Pediatrics and Urology, Chief, Medical Genetics, Department of Pediatrics, Director, Laboratory of Sexual Medicine, Department of Urology - David Geffen School of Medicine at UCLA, Gonda Center, Room 6357, 695 Charles Young Drive South, Los Angeles, CA 90095-7088 - Phone (310) 267-2455 - Fax (310) 794-5446 - E-mail: evilain@ucla.edu - Franck POLLEUX - Ph.D., Assistant Professor, University of North Carolina, Neuroscience Center -Dept of Pharmacology, Neuroscience Research Building -Room 8109C 103 Mason Farm Road Chapel Hill, NC 27599-7250 USA - Tel  Office  919-966-1449 Lab  919-966-1440 - Fax 919-966-9605 - Email  polleux@med.unc.edu - Website 
http://www.med.unc.edu/pharm/polleux.htm - Olivier Pourquié, Ph.D., Associate Investigator, Stowers Institute for Medical Research, Kansas City, United States olp@stowers-institute.org  http://www.stowers-institute.org/labs/PourquieLab.asp - Thierry Galli, PhD  http://thierry.galli.free.fr/ Membrane Traffic and Neuronal Plasticity, INSERMU536,17 rue du Fer-à-Moulin, F-75005 Paris, France - tel +33 145 876 156 - fax +33 145 876 159 Post-doctoral position, visit BioTv, alternate e-mail: mailto:galli.thierry@wanadoo.fr, mailto:thierry.galli@laposte.fr, mailto:thierry.galli@free.fr , Bioclip, a new way to communicate Publish in Biology of the Cell - http://www.fens2004.org 4éme Forum Européen des Neurosciences du 10 au 14 juillet à Lisbonne au Portugal - From: Thierry Galli <thierry.galli@fer-a-moulin.inserm.fr>



Pierre Langlois 2 février 2004