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Motion sur la modernisation universitaire
Elle estime que l'abandon du processus de modernisation universitaire,
s'il se confirmait, constituerait une insupportable régression et
ferait peser de graves menaces sur le service public d'enseignement supérieur
universitaire.
Sans une université publique forte, dotée enfin des moyens
nécessaires à son fonctionnement, ni la France, ni l'Europe
ne sauraient faire face aux défis sociaux, économiques, culturels
et politiques du monde contemporain.
Sans une université publique forte, les logiques de marchandisation
de l'enseignement supérieur et de la recherche l'emporteront, ce que
la CPU ne peut admettre.
La CPU ne peut accepter que les universités françaises, une
fois de plus, soient sacrifiées.
Elle décide ainsi de suspendre ses travaux et demande solennellement
au gouvernement et au chef de l'Etat de manifester leur volonté de
faire de l'enseignement supérieur et de la recherche, une priorité
nationale.
Adoptée à l'unanimité en séance plénière
du 20 novembre 2003
20/11/2003