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La rapidité de correction. Le caractère fastidieux de la correction de plusieurs dizaines de copies incite les enseignants à mettre en oeuvre des QCM. Cela dit, corriger un QCM à la main est extrèmement fastidieux, souvent plus que la corrections d'une épreuve normale. Je pense avoir mis au point une méthode semi-automatique applicable facilement à l'aide d'un simple ordinateur. Vitesse de correction atteinte : 30"/copie, parce que je m'astreins encore à inscrire la note obtenue sur la copie, ce qui oblige mes mains à quitter le clavier.Un QCM doit éviter plusieurs écueils :
L'automaticité de la correction doit permettre d'effectuer des statistiques sur chaque question de l'énoncé, pour déterminer les points les moins bien maîtrisés par la majorité des étudiants.
La rapidité d'exécution. Les questions, courtes et simples ne demandent pas beaucoup de réflexion ou de calcul et permettent de mener à bien une épreuve en une demi-heure.
Le grand nombre de questions (20) indépendantes ou non permet de survoler une partie importante d'un enseignement.
L'étudiant qui répond au hasard doit obtenir la note zéro.L'ultime défaut du QCM tient dans le principe même de la rapidité de la méthode de correction : Contrairement à une copie normale, la copie de QCM est rendue à l'étudiant sans commentaire, ce qui n'est pas de nature à inciter l'étudiant à aller s'enquérir auprès de l'enseignant de la raisons des points qu'il a pu perdre sur telle ou telle question. L'établissement de ce dialogue devrait être l'objectif de toute copie rendue, corrigée, commentée et retournée à l'étudiant.
La multiplicité des réponses correctes pour une même question permet de s'assurer que l'étudiant maîtrise effectivement la réponse.
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